Thèse
Morsures animales au SAU de l'HIA Sainte Anne: recueil épidémiologique de 2015 à 2017. Évaluation des pratiques et proposition d'un protocole de prise en charge / Pierre Dragon; sous la direction de Jean-Jacques Morand
Type de contenu
- Texte
Type de médiation
- sans médiation
Type de support
- Brochure
Titre(s)
- Morsures animales au SAU de l'HIA Sainte Anne: recueil épidémiologique de 2015 à 2017. Évaluation des pratiques et proposition d'un protocole de prise en charge / Pierre Dragon; sous la direction de Jean-Jacques Morand
Est une reproduction de
- Morsures animales au SAU de l'HIA Sainte Anne: recueil épidémiologique de 2015 à 2017. Évaluation des pratiques et proposition d'un protocole de prise en charge Pierre Dragon 2020
Auteur(s)
Autre(s) auteur(s)
Editeur, producteur
- 2019
Description matérielle
- 1 vol. (32-11 p.) : ill.; 30cm
Note(s)
- Présentée sous la forme d'une thèse-article
Note sur les bibliographies et les index
- Bibliogr. p.23-26
Note de thèses et écrits académiques
- Thèse d'exercice Médecine. Médecine générale Aix-Marseille 2019
- Mémoire de DES Médecine. Médecine générale Aix-Marseille 2019
Résumé ou extrait
- Introduction : fréquentes en soins primaires, les morsures animales peuvent engager le pronostic vital, fonctionnel ou esthétique. La plaie est parfois délabrante, toujours souillée par une flore polymicrobienne. Rage et tétanos doivent être prévenus. A partir de l’étude des morsures animales admises à l’Hôpital d’Instruction des Armées Sainte Anne de janvier 2015 à juin 2017 via le Service d'Accueil et d'Urgences, nous évaluons les pratiques de notre centre et proposons un protocole de prise en charge pour notre établissement. Matériel et méthodes : l’étude est rétrospective descriptive. Tous les patients admis pour morsures au cours de ces trente mois ont été inclus. Les données anamnestiques, cliniques, paracliniques, et thérapeutiques ont été relevées. Une étude d’évaluation des connaissances et pratiques par un court questionnaire a été menée en parallèle auprès des internes de l’HIA Sainte Anne. Résultats : sur 233 patients inclus (22 morsures humaines exclues), 140 étaient mordus par un chien, 66 par un chat, 8 par un rongeur, 3 par une chauve-souris, 3 par un cheval, 3 par un renard, 3 par un singe. La plaie siégeait aux membres supérieurs (59%), aux membres inférieurs (27%) et à l’extrémité céphalique (12%). 18% des plaies étaient infectées. 27% des plaies ont été irriguées sous pression, 16% ont été suturées. Une antibiothérapie a été instaurée chez 79% des patients. La prévention antitétanique a été réalisée dans 88% des cas. 16 patients ont été hospitalisés. Discussion : comparés à la littérature, nos résultats correspondent à ceux observés pour une population citadine, adulte, de France métropolitaine. Le traitement est guidé par l’anamnèse, l’examen clinique, et les résultats éventuels de microbiologie. Il faut insister sur l’importance du lavage de la plaie par irrigation sous pression. L’antibiothérapie doit être systématique. Conclusion : cette étude permet d'établir pour notre SAU un protocole de prise en charge des morsures.
Sujet - Nom commun
Forme, genre ou caractéristiques physiques
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